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Mercredi 5 février, salle d’écoute,

Intervention d’Étienne Noiseau

L’objectif de cette intervention est de s’attarder sur la spécificité de la radio en tant que médium de création et non en tant que média, c’est-à-dire en écartant l’usage de la radio à des fins de diffusion de l’art sonore. À l’heure où la radio dite “de création” tend à migrer de plus en plus sur le web où elle se propage dans un aspect purement audio, il paraît en effet important de reconsidérer l’apport de la technique de transmission “traditionnelle” à l’art radiophonique. Nous parlerons donc du flux radiophonique, de la mise en relation d’espaces et d’individus à distance, de l’usage du direct et de l’interaction en temps réel comme autant de spécificités stimulantes de l’art radiophonique.

Étienne Noiseau est un artiste, réalisateur sonore et critique radiophonique né en 1978. Ses créations ont été produites et diffusées par Radio Grenouille, France Culture, ÖRF-Kunstradio, SWR2, Deutschlandradio Kultur. Il a participé à des projets tels que l’Acsr et Silence Radio (Bruxelles), Radia, Grenouille-Euphonia (Marseille). En 2008, il a fondé Syntone, revue en ligne consacrée à l’art radiophonique.
Sites web : www.beaubruit.net & www.syntone.fr

Mercredi 5 et jeudi 6 février : Radio-Radio émet de 18 h à 24 h sur 105.1 FM et en streaming sur radioradio.fr

Radiophonies

Mardi 4 février, salle d’écoute,

Intervention de Kaye Mortley : Ecritures poétiques… et le documentaire radiophonique.

« La poésie » (a dit quelqu’un – j’avais toujours cru que c’était le poète anglais W.H. Auden quoique, récemment, j’ai vu la phrase attribuée au poète américain Robert Frost) « est ce qui se perd dans la traduction ».

À la radio le son se perd dans la transcription/traduction…

Mais beaucoup de documentaires radiophoniques peuvent être transcrits et rester relativement intactes… Parce que tout le sens est contenu dans les paroles. Comme si le son n’avait pas son mot à dire. Ce point de vue/d’écoute ne m’a jamais beaucoup intéressée.

Question (s)

– Que veut dire « poétique »… surtout lorsque le terme s’applique au documentaire radiophonique, genre informatif par définition?

–  Quelles sont les caractéristiques d’une écriture documentaire poétique?

– Et les limites… les contraintes posées par le genre?

Écoutes, déconstruction, reconstruction à partir de 2 ou 3 pièces que j’ai faites ces temps-ci…

P1060062

Mercredi 5 février, salle d’écoute,

Intervention d’Étienne Noiseau

L’objectif de cette intervention est de s’attarder sur la spécificité de la radio en tant que médium de création et non en tant que média, c’est-à-dire en écartant l’usage de la radio à des fins de diffusion de l’art sonore. À l’heure où la radio dite “de création” tend à migrer de plus en plus sur le web où elle se propage dans un aspect purement audio, il paraît en effet important de reconsidérer l’apport de la technique de transmission “traditionnelle” à l’art radiophonique. Nous parlerons donc du flux radiophonique, de la mise en relation d’espaces et d’individus à distance, de l’usage du direct et de l’interaction en temps réel comme autant de spécificités stimulantes de l’art radiophonique.

Étienne Noiseau est un artiste, réalisateur sonore et critique radiophonique né en 1978. Ses créations ont été produites et diffusées par Radio Grenouille, France Culture, ÖRF-Kunstradio, SWR2, Deutschlandradio Kultur. Il a participé à des projets tels que l’Acsr et Silence Radio (Bruxelles), Radia, Grenouille-Euphonia (Marseille). En 2008, il a fondé Syntone, revue en ligne consacrée à l’art radiophonique.
Sites web : www.beaubruit.net & www.syntone.fr

Mercredi 5 et jeudi 6 février : Radio-Radio émet de 18 h à 24 h sur 105.1 FM et en streaming sur radioradio.fr

Mercredi 8 janvier 14 h 30

Intervention de Pascal Broccolichi

PB

Rencontre et discussion sur la question du son et ses aspects physiques. Seront notamment abordés différents exemples autour de la topographie acoustique des architectures et des objets, de l’étendue des sons dans l’espace, des occurrences entre micro et macro bruits et du silence abstrait.
“…… Il existe dans le monde des phénomènes sensibles qui nous entourent mais que nous ne pouvons pas, avec nos seuls sens, avec notre seul appareillage sensorimoteur, c’est-à-dire avec notre constitution de sujet livré à lui-même, repérer. Ces états du monde qui sont là induisent ainsi une absence d’attention de l’individu percevant, une véritable anesthésie de ce dernier. Il faut donc inventer des outils pour pallier techniquement les limites objectives de la perception. Les acquis de la science deviennent, dans une telle perspective, des éléments essentiels intégrables au domaine de la recherche plastique pour ouvrir à l’inaperçu et défaire jusqu’à un certain point les limites de la sensation, les mettre à l’épreuve……”
Thierry Davila, extrait d’un texte de la monographie, Pascal Broccolichi – Cartographie de l’inouï, Les presses du réel.

Éléments biographiques
Les œuvres de Pascal Broccolichi donnent à écouter au spectateur des phénomènes imperceptibles, un ensemble d’ondes et de vibrations qui révèlent l’activité sismique ou électromagnétique d’un lieu précis. Adoptant une démarche proche de celle du scientifique ou du topographe, il collecte méthodiquement des sons pour tenter de constituer l’archivage d’un espace, pour en faire ressurgir, à l’aide d’un appareillage technique approprié, une mémoire enfouie, un temps aussi immédiat qu’immuable. Le lieu d’exposition devient à la fois le réceptacle de l’œuvre et sa matière première. Il réalise des sculptures-machines, à l’esthétique épurée et technologique, qui fonctionnent comme des volumes autonomes et comme le support de diffusion d’une atmosphère étrange et irréelle. Parallèlement à ces œuvres souvent monumentales, Pascal Broccolichi réalise des séries photographiques de paysages désertiques ou de symboles à la fois abstraits et familiers, dont le procédé d’enregistrement et la logique d’inventaire recoupent son intérêt pour le son.
Raphaël Brunel

www.pascalbroccolichi.com

Intervention d’Olivier Warusfel : Espaces acoustiques et cognitifs

OW

Les deux axes majeurs de l’exposé sont consacrés aux techniques de capture, d’analyse et de reproduction de champs sonores, et à la cognition/perception auditive spatiale en contexte d’interaction multisensorielle. Les disciplines scientifiques respectivement concernées par ces axes sont d’une part, le traitement numérique du signal audio et l’acoustique et, d’autre part, la psychologie cognitive de l’audition. Cet exposé interdisciplinaire s’inscrit principalement dans le contexte de la création musicale et sonore où les développements technologiques sont envisagés à travers le prisme de leur réception par le sujet humain. Au delà du domaine musical, les champs applicatifs concernent la diffusion cinématographique, les télécommunications et le domaine de la réalité virtuelle.

Biographie : Après avoir suivi un enseignement scientifique et musical, Olivier Warusfel a obtenu le grade de docteur en acoustique de l’Université de Paris 6. Il dirige actuellement l’équipe Espaces Acoustiques et Cognitifs, dans le département de recherche et développement de l’IRCAM. Ses principaux champs de recherche sont le traitement du signal appliqué aux techniques de spatialisation sonore ainsi que l’audition et la cognition spatiale. Il a également enseigné l’acoustique musicale à l’université de Paris 8 et a assuré un enseignement d’acoustique des salles et la coordination pédagogique au sein du DEA ATIAM, habilité par l’université de Paris 6 (Acoustique, Traitement du Signal et Informatique appliqués à la Musique).

http://www.ircam.fr/eac.html