Mardi 10 janvier

Aymeric de Tapol

  Aymeric de Tapol est musicien et habite en Belgique. Il est diplômé de l’école des Beaux Art de Toulouse en 2000. A la sortie de l’école (en vélo…), il se dirige vers les musiques électroacoustiques notamment en rencontrant le GMEA de Albi. Sa musique englobe un large spectre de pratiques analogiques et digitales du son continu à la musique concrète, de la prise de son de terrain, l’expérimentation proto techno dub, des petites actions sonores filmées, et des pratiques musicales plus classiques. Pendant l’intervention nous écouterons ses différentes productions. Sa musique est édité sur vinyles, cassettes et formats digitaux par des labels comme, Vlek, Angström record, Tanuki, Lexi disque, A.V.A. _______________________________
Mercredi 11 janvier

Autour de Knud Viktor

Le collectif NightOwl a engagé depuis près de deux ans une activité de recherche et de diffusion autour du travail de Knud Viktor, artiste sonore danois ayant vécu dans le Luberon pendant plus de trente ans. Durant une après-midi, nous vous proposons une exploration de l’œuvre de Knud Viktor, peintre sonore, «geek», plasticien, vidéaste, naturaliste, précurseur de l’écologie sonore (…) Le séminaire sera l’occasion d’un premier patchwork rassemblant une réflexion autour de Knud Viktor de manière «expérimentale», dans un va-et-vient entre les multiples facettes/ casquettes d’Alexandre Galand – docteur en histoire de l’art et spécialiste du field recording –  et le travail de recherche et de diffusion du collectif NightOwl – un fan club -. Un voyage dans les archives et des interventions, des vignettes qui étirent/contemporanéisent la sensiblité éthopoétique « anti-moderne » de Knud Viktor.
Intervenants : Alexandre Galand, Docteur en Histoire, Art et Archéologie, il se passionne pour les rapports qu’entretiennent arts et nature, pour l’histoire et l’actualité de l’anthropocène, pour le cinéma documentaire, et pour le field recording. Il enseigne des choses à de jeunes adultes et voudrait faire preuve de « pessimisme organisé » face aux catastrophes du 21e siècle.Il a publié un ouvrage de référence sur le field recording : « Field Recording. L’usage sonore du monde en 100 albums » aux éditions Le mot et le reste. Olivier Crabbé est formé à la philosophie à l’Université Libre de Bruxelles, à l’ébenesterie, à la prise de son et a participé à de nombreux projets collectifs de recherches et d’interventions comme le Collectif sans tickets, le GREFA (Groupe de Recherche et de Formation Autonome). Il a notamment collaboré à l’écriture du livre «Micropolitique des groupes» avec David Vercauteren et a fait la prise de son du documentaire «La langue de Zara» de Fatima Sissani. Il a co-réalisé les émissions «Boîte à outils» sur le thème de l’écologie politique pour Radio Campus Bruxelles et participe récemment au montage de nombreuses expositions. Julie Michel est diplômée aux beaux-arts de Nantes et a suivi en 2014 le post diplôme Art et création sonore de Bourges. Elle est actuellement artiste associée de l’école. Ses installations intégrant créations sonores, objets imprimés, dessins et vidéos explorent les interactions entre langage, son, environnement, territoire et paysage, humains et non-humains. Elle est co-fondatrice, avec Olivier Crabbé, du collectif NightOwl et crée par ailleurs l’environnement sonore de plusieurs projets chorégraphiques et cinématographiques. juliemichel.orgjuliemichel.org nightowlechoes.org

6 et 7 décembre

Jean-Paul Victor

Approche de la prise de sons, les outils, les techniques, les normes, cas d’étude et expérience du terrain, questions réponses.
Bio :
Jean-Paul Victor a évolué dans le milieu de la Musique classique qui a toujours été son berceau. Études suivies à l’Ecole Centrale d’Electronique en engineering électronique. De sa passion pour la prise de sons en tant que chasseur de sons, puis après une carrière commerciale dans la vente de systèmes informatiques aux Grands Comptes, a décidé de se reconvertir dans la musique en créant Studio Montretout et devenir un professionnel du son. Les domaines de la Musique classique et des musiques du monde sont les domaines de prédilection de Studio Montretout pour des ensembles allant d’un soliste à un ensemble orchestral et choral symphonique. La pédagogie et le partage de connaissances sur les techniques de prise de sons, la musicologie et l’approche commerciale et marketing pour la recherche d’emploi sont des activités développées pour différentes écoles. www.studio-montretout.com
_________________________________________ 7 et 8 décembre

Chantal Dumas

Depuis plus d’une vingtaine d’années, Chantal DUMAS conçoit des œuvres sonores où la trame narrative se tissent à partir d’éléments musicaux, de sons d’ambiance, et de la voix.
Les microphones sont ses outils, voire son instrument, l’écoute une méthode d’approche. Adepte du Field Recording, elle fait de la collecte des sons de son environnement immédiat ou de lieux ciblés, la matière première de ses productions. En sortant du studio, il y a le risque de se confronter à l’imprévisible, à l’incontrôlable, au fragile. C’est une façon sensible d’aller à la rencontre du monde et d’en prendre le pouls. Son travail comprend une dimension participative qui se traduit selon les projets par une expérience immersive à vivre à l’intérieur d’un dispositif ou par une collaboration active dans le processus de création. Mettre en scène, mettre en jeu, faire vivre une expérience sont des stratégies utilisées pour faire de la création sonore un art de contact sensoriel. Dans le cadre de la rencontre, Chantal Dumas propose un parcours autour de quelques unes de ses pièces, avec des écoutes et commentaires.   BIO Chantal DUMAS (Montréal, Québec) Artiste sonore, Chantal Dumas conçoit des installations sonores, des fictions documentaires radiophoniques (Hörspiel), des design sonores et compose. Son travail comprend une dimension participative et se nourrit de collaborations (arts visuels, danse, poésie). Adepte du Field Recording, elle tire de la collecte de sons de son environnement la matière première pour ses productions. Elle a réalisé plus d’une trentaine d’oeuvres radiophoniques basées sur des procédés de narration sonore. Ce travail s’écoute comme une déambulation à travers différents espaces : mental ou physique, architectural et urbain, naturel ou culturel. Le volet installation sonore de sa production met en jeu la relation entre le son, l’espace, la mobilité et l’auditeur. Certains projets destinés à être expérimenté en salle, d’autres s’insèrent dans l’espace public. Largement diffusées sur les ondes des radios publiques dont ABC, BBC, France Musique, Sveriges Radio, la RAI, ART on AIR (nyc). Elle a reçu des commandes de la ABC (Australie), Deutschlandradio Kultur (Allemagne), Kunstradio (Autriche), Radio-Canada, Avatar (Québec) et de l’Experimental Sound Studio de Chicago. On l’a entendue lors de l’exposition C’est arrivé près de chez vous au Musée National des Beaux-Arts de Québec et expérimenté ses installations au FIMAV ou encore entendu ses interventions dans un wagon du métro de Montréal, à la Maison fontaine du Quartier des spectacles, à EI et Harvestworks à New York City). En 2011, elle séjourne à New York au Studio du Québec et cet automne au couvent des Récollets à Paris (CALQ). Son travail a été récompensé en autres par le Prix Opus en musique (Québec) et les prix Bohemia et Phonurgia Nova en radio. Elle a présidé cet automne le prix phonurgia nova pour la radio.
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du 7 au 10 novembre

Workshop avec Alexis Degrenier : DIFFÉRENCE(S) ET RÉPÉTITION(S)

Derrière cet intitulé emprunté au célèbre texte de Gilles Deleuze se dessine une question musicale fondamentale. Des premières ritournelles médiévales aux musiques traditionnelles réparties sur la surface du globe, en passant par l’étude du son continu, jusqu’aux expériences les plus poussées d’Alvin Lucier, on ne parle pas simplement d’altérations musicales, de développements ou de gestes mais de phénomènes corporels, de tensions, de musiques fantômes ou parallèles. Ici il s’agit d’expérimenter les concepts dans leur approche la plus brut(al)e : Ecoute/Langage, Tradition/intemporalité, Répétition/différence, Silence/ bruit. Non pas comme oppositions ni altérités mais comme vecteurs du mouvement, l’écoute devenant affaire de corps et de souvenir.
Le workshop s’est déroulé en 3 actes : -­ Musique « ancienne » et musiques traditionnelles, transmission orale. Exploration de transmissions de thèmes, airs, ou incantations. Pratique collective autour de rythmes Pow Wow, du cri. -­ Le son continu (de la corde à l’électronique) L’exemple de la vielle à roue (centre France). Création d’objets sonores électroniques, diffusion en espaces. -­ Différence et phénomène. Hypnose acoustique, son et espace. La boucle sur bande magnétique (K7) Poème symphonique pour 100 métronomes G.Ligeti. L’expérience Lucier (I am sitting in a Room), écrire la différence. Répétitions de pièces écrites. Transmission sans langage.

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Mardi 4 octobre : Première rencontre avec Rémy Dury au Conservatoire de musique de Bourges

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Intervention de Martin Laliberté

Sur la question du traitement du son en temps réel et des dispositifs interactifs. Afin d’aider les jeunes artistes à développer leur pensée sonore pour leurs projets créatifs, il s’agit ici de sonder les origines et les fondements du traitement du son et des logiciels interactifs aujourd’hui courants de sorte qu’ils puissent approfondir ensuite par eux-même en auto-apprentissage et explorations libres.

En relation avec les intérêts spécifiques des élèves, plusieurs thèmes vont être abordés parmi ceux-ci :
a) Principes et brève histoire de l’interactivité
b) Max et la norme MIDI
c) Rappels acoustiques
d) MSP et Synthèses du son
e) Principes du traitement du son
f) Max et l’interactivité
g)Traitement de l’image avec Jitter

Martin Laliberté est compositeur diplômé de l’Université Laval et de l’IRCAM.
Il a fondé et dirige le département de musique de l’Université de Paris-Est Marne-la-Vallée.

Les promotions Laborintus, Acustica et Prometeo ont exposé à City Sonic à Mons en Belgique du 14 au 25 septembre à La Maison du Design et dans la Halle des Abattoirs de Mons.

Pendant le vernissage…

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Roland Cahen

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Présentation d’un parcours

J’envisage la recherche en art comme la création de nouveaux outils conceptuels et pratiques partageables. À travers la présentation de mon parcours artistique sonore et musical, j’aimerai introduire et développer quelques outils de réflexions que j’ai participé à forger et les créations qui en portent l’empreinte.
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mercredi 9 mars 2016

Lê Quan Ninh

Le_Quan_Ninh_by_Peter_Gannushkin_Color © Peter Gannushkin – downtownmusic.net Issue d’une intention musicale ou non, l’activité des sons donne une sensation de l’espace dans toutes les directions et si l’on est attentif à cette sensation, on s’aperçoit vite que l’on n’est pas au centre de nos perceptions mais sans cesse en mouvement dans l’espace même de ces perceptions. Parce qu’on dirige celles-ci vers des directions, soit volontairement, par jeu, par intérêt, par expérimentation, soit attiré par un événement sonore, l’espace perçu n’a pas de forme fixe nous permettant de nous y trouver de manière stable. N’est-on pas sans cesse déplacé dans l’espace qui à la fois se révèle et se crée ainsi ? Alors qui écoute quand on écoute ? Y a-t-il en soi un point fixe d’où part notre désir ou notre refus d’écoute, à qui parfois s’impose l’écoute, à qui l’écoute est donnée ? Quel serait ce point fixe ? Plus l’imagination se projette vers lui, plus il disparaît, plus son idée même est fugitive. L’écoute est déplacement, migration, glissement perpétuel où les directions s’évanouissent d’être sans repères. [2014] Extrait de Improviser librement. Abécédaire d’une expérience de Lê Quan Ninh, publié aux éditions Mômeludies / CFMI de Lyon P1030656
mardi 8 mars 2016

Philippe Langlois

rolf_Julius_music_for_the_eyes Au croisement de ses activités dans le champ de la création radiophonique, de la musique électroacoustique au cinéma et de la composition musicale, et de la pédagogie, Philippe Langlois dresse un panorama de ses travaux, et de ses réflexions sur la fonctionnalité du son et de la musique dans ses multiples liens possibles d’autres médias. Une discussion avec les participants du séminaire a suivi cette présentation. Philippe Langlois est Docteur en musicologie, chercheur à l’IReMUS— Institut de Recherche en Musicologie— au sein de l’Observatoire Musical Français (Paris IV/Université de Paris Sorbonne), membre du comité scientifique du laboratoire Création sonore de l’Université de Montréal, et professeur d’enseignement artistique à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts Tours-Angers-Le Mans où il co-fonde le Master Design sonore et enseigne l’histoire et la théorie du sonore. Producteur radio à France Culture de 1999 à 2011, il coordonne de nombreuses émissions dont l’Atelier de création radiophonique, programme culte dédié à la création sonore. Il est l’auteur de l’ouvrage Les Cloches d’Atlantis, musique électroacoustique et cinéma, archéologie et histoire d’un art sonore paru aux éditions mf en juin 2012. Aujourd’hui, il co-dirige la collection ZagZig aux éditions Dis Voir, crée des environnements sonores et des bandes son pour des films, des installations plastiques, des expositions, des performances, des productions radiophoniques. Il travaille actuellement aux côtés de Manuela Morgaine, Natacha Nisic, Frank Smith, Véronique Caye, Vivianne Perelmuter… En 2015, il reçoit le prix de la meilleure musique de films pour Loups solitaire en mode passif de Joanna Grudzinska dans le cadre du Festival La Cabina, Festival International du moyen métrage de Valencia (Espagne) P1030582
mercredi 3 février 2016

Philippe Franck

City Sonic, créations et émergences sonores dans la cité

City-Sonic-2013 © Daniel-Palacios Depuis 2003, City Sonic, festival international des arts sonores initié par Transcultures, Centre des cultures numériques et sonores, déploie, chaque année pendant plusieurs semaines, un parcours d’installations inédites qui métamorphosent des lieux patrimoniaux, insolites, privés, publics… intérieurs et extérieurs du centre de la ville de Mons (Belgique) qui fut Capitale européenne de la culture en 2015. City Sonic propose également des performances, ateliers, rencontres… et travaille en lien avec un réseau important de partenaires belges et étrangers. Ce festival de création in situ ouvre les portes à différentes esthétiques de la création audio, dans sa diversité contemporaine, avec outre des références historiques et des œuvres internationales, un souci particulier pour les « émergences sonores » (notamment via des partenariats avec des écoles d’art belges et françaises). Son directeur artistique et initiateur Philippe Franck (également responsable de l’ouvrage collectif City Sonic, les arts sonores dans la cité paru aux éditions La Lettre Volée, 2015) retrace, en s’appuyant sur des exemples audio et vidéo, les principaux enjeux, écueils de cette aventure singulière et développe sa vision ouverte et transversale des arts sonores dans l’espace urbain. P1030307